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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 21:32

Me voilà à 40h d'une grosse après midi de boulot, certainement une des plus physiques et des plus interressantes !! On va couler les dalles, celle de mon étage ainsi que toute la dalle du rez de chaussé d'Alexis, un grand moment certainement très émouvant .. Car les murs que je monterai ensuite, seront bel et bien les derniers murs car au-dessus se trouvera la toiture.

 

Mais depuis tout ce temps ne pensez pas que je n'ai rien fait bien au contraire je n'ai juste pas eu le temps de vous le résumer. Une fois les hourdis béton posés, il a fallu étayer selon le plan de féraillage,et pour ne rien vous cacher, je suis allé voir Moustafa le maçon de la maison voisine afin qu'il m'explique comment je pouvais faire pour etayer tout seul, car il faut placer à 3m de haut des bastaings en bois de 4 m de long en section de 225x75mm. Il m'a dit qu'il valait mieux être deux mais qu'il arrive parfois de le faire seul et il m'a expliqué. Comme il n'avait pas le temps de m'aider j'ai suivi ses conseils et j'ai etayé tout seul.

Pour ce faire:

                                   - mettre les pieds d'échaffaudage à l'endroit où on souhaite placer le bastaing,

                                  - placer le bastaing dessus comme s'il fallait mettre l'échaffaudage en place,

                                  - prendre un etai

                                  - étirer l'étai en calculant sa hauteur en fonction de la hauteur sous plafond moins l'épaisseur du bastaing,

                                 - se placer sous le bastaing en appuyant le haut de l'étai sous le centre du bastaing,l'étai se trouvant alors complètement de biai,

                                 - vérifier en levant légèrement le bastaing que vous tenez bien ce dernier par son centre d'équilibre, le replacer si ce n'est pas le cas.

                                - puis lever à l'aide de l'étai le batsaing jusqu'à ce que celui-ci atteigne le plafond, l'étai doit alors se retrouver dans sa position vertical.

                                -durant toute la levée et même tant que l'étai n'est pas totalement serré, faites très attention il peut à tous moments basculer et vous tomber dessus, il faut être patien et physique car c'est en équilibre permanent et que c'est lourd il ne faut pas qu'il bascule et il ne faut pas lacher !!

                                - une fois l'étai central relativement bien serré, empressez vous d'en mettre un à chaque bout du bastaing, puis mettez en suffisement car c'est cet ettayage qui vous permettra de tenir tout le plancher au moment de couler la dalle, sans ça le plancher pourrait tomber.

                               - en rajoutant des étais sous le bastaing, faites bien attention car chaque fois que vous en serrez un, il exerce une poussée sur le plancher par dessous et donc à ce moment là, ceux que vous avez placé avant peuvent chutter également, alors soyez prudent durant tout l'ettayage, et le mieux encore .......................Ne suivez pas mon exemple faites vous aider car à deux c'est plus simple et moins dangeureux.

 

  Puis il a fallu faire toute la ceinture en épingle, les recoupements de férailles, faire un coffrage pour la trémi, créer et poser le chevêtre (feraillage du nez de la trémi) puis comme pour mon rez de chaussé, j'ai du mettre toute la féraille du plancher avec les treillis soudés, les chapeaux sur les poutrelles, les équerres et renforts aux angles.

 

J'ai également créé mes réservations du mur du balcon de ma chambre, car ce dernier ne se trouvant pas au-dessus d'un mur porteur, l'ingénieur béton a créé le plan de féraillage avec un triplage poutrelle (3 poutrelles cote à cote) afin de supporter le poids du mur qui sera monté à cet endroit.

 

Le coffrage de tous les poteaux, le montage des planelles.

 

Et entre temps, j'ai eu également la pose des P.I (poutres industrielles) qui relient les poteaux de ma terrasse couverte car au vu de la hauteur de ces derniers, il était plus interressant pour moi de faire livrer les poutrelles plutot que de les coffrer et couler. Il faut savoir que même juste de les faire poser a été compliqué, car malgrè la grue qui porte la poutrelle, il faut la positionner exactement à son emplacement au milimètre près et je vous garantie que vu les engins que c'est, c'est physique mais surtout très difficile car les ferailles se touchent, et la marge de manoeuvre n'est pas très grande.

les-P.jpg

En plus ces poutrelles reposent sur des poteaux isolés (non attenant à un mur) donc relativement fragile malgrè leur coeur en béton et leur armature métalique.

 

Allez vite vite vite j'ai hate de couler cette dalle, enfin plutot qu'elle soit fini de couler !

Rendez-vous samedi pour l'aventure de la dalle coulée.

 

Bonne fin de semaine.

Et malgrè mon absence d'informations ces temps ci, merci à tous pour vos messages et vos questions.

 

A bientôt

 

 

 

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